Quelques photons ont réussi à se glisser sur ces films poussiéreux pour laisser une empreinte intemporelle de ce voyage qui appartient à l’océan.
Sauvage, imprévisible et mystérieux.
C’était il y a quelques mois seulement. Pourtant nous avons déjà l’impression que cette aventure remonte à un autre temps. Que ces semaines hors de la terre appartiennent à une autre réalité.
Trois semaines entre l’Angleterre, l’Islande, les embruns, la houle, le vent, la lumière…
Rien pendant ce voyage ne pouvait se figer. Nous vivions constamment en mouvement, à chercher nos appuis, à scruter les détails de cet environnement surprenant, rude, écorché.
Ce sont pourtant ces imperfections qui nous ont fait vibrer. Elles sont la raison pour laquelle nous nous sommes senti naviguer hors du temps et de la réalité.
De ces éraflements de la nature, est née une idée du sublime.